vendredi 27 février 2015

Carré blanc

Entre Nevers et Clamecy.


Self- made man....

 Celui qui est aujourd'hui   le  président du club de Rugby de  l'USON  (et la 350ème (450 ème?) fortune française...),   a commencé ... plus petit.... dans les années 70.


dimanche 22 février 2015

Jumelage

  L'amitié franco-allemande, sous le patronage d'une marque de champagne.



  Le jumelage avec Coblence, en 1963, témoignant  aussi du rapprochement celui de la Bourgogne avec le Land de Rhénanie-Palatinat, un crémant de Bourgogne aurait été plus indiqué.
  Mais tant qu'on évite les immondes sekt "allemands".... (la grande majorité des Sekt produits en Allemagne sont issus de vins étrangers importés en vrac, puis transformés localement en vins pétillants.)
   Ils n'ont d'égal que les vins rouges au bon gout de.. terroir BASF..
  Par contre les Riesling du Rhin ou de la Moselle sont hautement recommandables..

   Remarquons ensemble le noeud vert, qui doit bien faire rire nos amis d'outre-Rhin amateurs de calembours..



samedi 21 février 2015

Hi-han.

   En général ce sont les vaches qui regardent passer les trains.
   Ici ce sont les ânes.
   Sur le tracé champêtre entre Clamecy et Corbigny, ils ne sont pas souvent dérangés, même si certains riverains se plaignent du bruit du train (au singulier) de  nuit.
   ceci étant, l'endroit a un nom prédestiné : nous sommes à..... Asnois- gare
  A ne pas confondre avec Asnois vill(ag)e, 2 kilomètres à pied plus loin.








  Bien évidemment, la gare est désaffectée,et transformée en habitation.... mais voici ce que bêtes et hommes pouvaient y voir en 1980:



vendredi 20 février 2015

Le Gazauto

  



  Louis LIBAULT (1893 - 1966) est l'inventeur du procédé Gazauto (une des versions du systeme dit "à gazogène" )   alimenté au charbon de bois, dont le premier brevet est déposé le 2 janvier 1936, suivi de plusieurs autres au fur et à mesure de l'amélioration du système.

Cliché transmis M Chamon, descendant de Louis libault

la version à Charbon de terre


pour ceux qui aiment la technique..



   Les produits de Louis Libault sont récompensés par de nombreux prix, dont le premier prix au concours international de gazogènes de Berlin en 1936 (une prémonition??) et ses véhicules gagnent même des compétitions  .



 Le succès du Gazauto (il est  économique: le "carburant" coûte 3 fois moins cher que l'essence) oblige Libault à passer à une production semi industrielle (5 véhicules par jour) dans  son garage établi le long de la N7 à Plagny ( au sud de Nevers)

le hall de montage des gazogènes à Plagny







   Puis arrive la guerre en 1939. Seuls les véhicules à gazogènes peuvent  circuler librement en ces temps de rationnement de l'essence. Louis Libault  doit augmenter la cadence: ses ateliers de Plagny sont réorganisés pour la production en série (il y emploiera plus de  100 ouvriers) .

Publicité de 1942


Plus de 250 autres  personnes  assemblent le Gazauto dans 40 départements de métropole , et dans les colonies. Le Gazauto sera aussi construit sous licence par de nombreuses sociétés à travers l' Europe.


Gazauto portugais

   La fin de la guerre et le réapprovisionnement normal en pétrole vont sonner le glas du gazogène. 
   En 1955, on estime à environ 13.000 les véhicules au gazogène qui circulent encore. Louis Libault reconvertira son garage en atelier de mécanique agricole.







 La société Libault existe toujours   elle est tenue par  des descendants du fondateur. Elle  s'est reconvertie dans l'activité de  chauffagiste et a déménagé en centre ville de Nevers en 1968 , 2 ans après de décès de Louis Libault   (ce sont eux qui entretiennent ma chaudière!).
  Le garage de Plagny, au bord de la Nationale 5 abrite maintenant une entreprise de publicité extérieure.

jeudi 19 février 2015

Darder et cie

  La Maison Darder  vend des fruits et légumes à Nevers au 70 rue de Nièvre .
  Le patron, Gabriel Darder, a émigré des Baléares au début du 20ème siècle, et plus précisément de la ville de Soller, spécialisée dans la production des oranges. Depuis  le milieu du 19ème siècle il existe d'ailleurs un important trafic maritime entre les baléares et les ports français de Méditerranée, de Port Vendres à Marseille, transportant des oranges (de décembre à juillet), puis de l’huile d’olive, du vin, des figues sèches, des amandes...  Les Darder vont y chercher ces fruits en camion  par la N7 et la N9, (à l'époque de la photo nous sommes dans les années 1940: on voit sous le camion Renault une installation qui semble être un gazogène hérité de la guerre). Ils s'approvisonnent aussi via Bordeaux par chemin de fer, quand les relations ferroviaires sont rétablies.

  Trait d'union entre la France et leur ile d'origine , les Darder font pendant la guerre de 14-18 des dons à la Croix -Rouge Française afin d'acheter des  agrumes  (produits dans leur village natal...) pour les hopitaux du front. 


  Maintenant : il y a çà .

mercredi 18 février 2015

Octroi

 A Decize aussi il y a(vait) un bureau d'octroi pour percevoir la taxe.

mardi 17 février 2015

Pichot à Saint-Réverien


  Il y a eu Pierre Pichot, il y a Jean-Pierre Pichot... Cà continue de chauffer à Saint-Réverien

dimanche 15 février 2015

G5: les ambulances


Ce "décapsuleur"  ( ou plutôt  porte -lunettes ), se trouvait en "cadeau" quand on empruntait les véhicules sanitaires de l'entreprise G5.


  L'entreprise G5  ( car initialement dirigée par 5 gérants associés...) est co-fondée dans les années 80 par le neversois Jean-Louis Sépulchre  (reconnaissons que les Ambulances Sépulchre... çà n'est guère vendeur..), qui est tour à tour musicien, entrepreneur, DJ ,ingénieur en prévention des risques, romancier, enseignant...et dont bien des habitants de la ville (même en bonne santé...) se souviennent encore, bien qu'il ait émigré en région parisienne depuis 2 décennies.

jeudi 12 février 2015

Groy & Groy

   Pendant que Paul Groy s' affairait dans son atelier,  sa femme Lucie prenait des photos et envoyait des cartes postales.



Pergola.

Ah, les guinguettes du bord  de Loire....


  L'endroit est reconverti   dans les années 70 en une boite de nuit nommée le "Studio 33", (  au 33 route des Saulaies...) puis, c'est "le TACOT", qui doit cesser ses activités au début des années 1990 , le voisinage se plaignant des nuisances sonores.

   Maintenant, c'est une habitation.

dimanche 8 février 2015

Canons de Nevers.

      Une photo prise à Port -Vendres  dans les Pyrénées Orientales par Georgio  nous ramène à l'époque du Premier Empire..



    A  l'instigation du représentant du peuple Noël Pointe  ( il a sa rue dans la zone industrielle) et sur instruction de Fouché, la fonderie de canons de Nevers a été créée par la Convention en 1793, sur l'emplacement d'un couvent des Capucins lui même fondé en 1601,

    Nevers est choisi car  la ville se trouve au centre du pays et proche de la Loire, ce  qui facilite le transport de ces pièces lourdes, notamment  vers la façade  maritime.



  Il semble que la population de Nevers, dans un grand élan patriotique et révolutionnaire, ait travaillé gratuitement   à creuser et poser les fondations de la fonderie. De la Révolution à l'Empire  (époque  de laquelle datent les pièces en photo) , celle-ci peut fournir   600 canons par an, destinés principalement à la Marine . En 1809 , elle emploie 77 ouvriers, voisinant  avec une manufacture de boulets d'une cinquantaine d'ouvriers .

 

    En 1833, le bâtiment de forme hexagonale possède huit fourneaux de fusion   placés deux à deux sur quatre des côtés, qui utilisent des fontes en provenance du Berry.

   Quatre roues à eau sont placées sur le bief pour fournir l'énergie. A partir de 1840, la fonderie  travaille exclusivement  pour la Marine. Elle fournit alors 200 pièces d'artillerie  de calibre 155mm à  164 mm. Les canons sont coulés verticalement dans une fosse, sans noyau , l'intérieur est ensuite foré en deux ou trois fois. (Les canons moulés en une seule fois ne seront inventés  que dans la deuxième moitié du 19ème siècle par l'industriel allemand Jakob Mayer)


     L'usine est fermée  en 1880 pour des raisons économiques  et le matériel transféré à Ruelle,  en Charente .Les bâtiments sont alors reconvertis pour la préparation des subsistances de l'Armée (pain et conserves). On continue à utiliser le courant de la Nièvre pour actionner la meunerie et une batterie de fours produit le pain de guerre et les biscuits. Plus tard on y préparera aussi les boites de rations dont les stocks  seront  utilisées jusqu'à la 1ère Guerre du Golfe. Il reste actuellement les deux bâtiments de la manutention donnant sur la route, celui de la tournerie (placé sur le bief) et  celui qui abritait les turbines.

  C'est l'ISAT qui est maintenant installé dans ces locaux....






samedi 7 février 2015

Nous entrerons dans la carrière





 Les 40 km de la ligne Corbigny-Cercy sont exploités et entretenus depuis 2010 par la CFR (Compagnie Ferroviaire Régionale).  Il n'y a plus  de trafic voyageurs sur la ligne  Cercy-la tour- Corbigny depuis les années 50 , époque de la traction  avec des 242 TA....

 Cependant, entre janvier 2015 et mi-2016,  l'entreprise Carrière et Matériaux de Picampoix, à Sardy-lès-Epiry, y évacuera  quelques 350.000 tonnes de ballast destinés  au tronçon Rennes - Le Mans de la ligne TGV Bretagne Pays-de-la-Loire, après en avoir fait autant pour la Ligne à Grande Vitesse Rhin-Rhone.   Cette ensemble de carrières, exploité depuis 1914,  permet d’extraire le microgranite, roche éruptive datant de l’ère primaire, particulièrement dure. et adaptée aux contraintes mécaniques du ballast.




   Voici quelques clichés hivernaux du mini-faisceau de l'embranchement particulier, lequel longe très exactement le canal du Nivernais, vidé pour l'occasion.... mais qui a eu aussi son rôle au début de l'exploitation avant la construction de l'embranchement.











Certains ont aussi envisagé sur ce site des  productions alternatives... sans suite...Par contre l'endroit est le refuge de pluseurs espèces  rares dans la région et le propriétaire y a fait installer des ruches.